Opatija
Opatija, est une ville et une municipalité située en Istrie, au fond de la baie de Kvarner, dans le comitat de Primorje-Gorski Kotar, en Croatie. Au recensement de 2001, la municipalité comptait 12 719 habitants, dont 86,85 % de Croates1 et la ville seule comptait 7 850 habitants2. La ville se situe à 110 km de Trieste en Italie, à 200 km de Zagreb (capitale croate) et à 250 km de Venise en Italie.
Opatija était, au XIXe siècle, une station balnéaire très mondaine et internationale3. Elle jouit d'un climat méditerranéen doux, à l'abri des vents froids.
Histoire
Antiquité
Opatija se situe sur un vaste territoire qui était habité par les Liburniens, un peuple antique descendants des Illyriens. Durant l'époque romaine, plusieurs villes sont fondées aux alentours comme Castrum Laureana, l'actuelle Lovran.
Moyen Âge
Durant le Moyen Âge, son territoire est divisé en deux administrations : la partie ouest, qui comportait sans doute un port de plaisance, appartenait à la petite ville de Veprinac pendant que la partie est appartenait à celle de Kastav. Au sein de cette dernière se développe une autre localité, Volosko, habitée par des pêcheurs et protégée par un mur d'enceinte contre les pirates.
XIXe siècle
Elle était jadis une station très mondaine dans laquelle, depuis le milieu du XIXe siècle séjournèrent des rois, des empereurs, des aristocrates, des personnes très riches et des artistes célèbres. C'est la doyenne des stations balnéaires croates. Elle fut surnommée la « Nice autrichienne ». Le premier hôtel de la ville date de 1840.
Cependant la station de villégiature a été construite après que le docteur Juraj Matija Sporer suggéra en 1859, la création d'une société pour l'exploitation à Opatija des bienfaits des séjours à la mer pour la santé. Le projet initial prévoyait seulement 120 villas de maître. Les deux premiers hôtels de luxe — le "Kvarner" et l’"Impérial" — ouvrirent en 1885.
La célèbre ballerine Isadora Duncan l'avait appréciée et y trouva l'inspiration en observant la grâce des feuilles des palmiers « trembler au vent du matin ».